Les récentes annonces de l’équipe en charge d’organiser les Jeux d’hiver de 2034 rappellent que l’heure tourne et que dans les Alpes françaises 2030 approche à grand pas.
Après moultes rebondissements, le nom du président du comité d’organisation des Jeux d’Hiver Alpes 2030 a finalement été annoncé il y a quelques semaines. Quelques heures après son intronisation, Edgar Grospiron expliquait qu’il espérait aboutir à une carte des sites figée dans les 3 mois. Cette nomination est intervenue le 18 février. Exactement 4 jours après la nomination de Fraser Bullock à la tête du Comité d’Organisation des Jeux d’Hiver de… 2034 ! A ses côtés, on retrouve Brad Wilson et Steve Starks. Tous les trois ont des profils d’entrepreneurs ou d’hommes politiques. Les représentants du mouvement sportif se retrouvent au second plan. Avec la participation de la skieuse Lindsey Vonn ou encore du bobeur Chris Kinney.
Les Américains, qui ont obtenu le feu vert du CIO peu ou prou au même moment que les Français, ne trainent pas. La carte des sites est fixée depuis avril 2024 et largement communiquée dans le cadre de la candidature. Côté hébergement, l’organisation américaine a déjà préréservé quelque 21.000 chambres d’hôtels dans la région pour la période des Jeux.
Début janvier, une délégation française rendait visite à Salt Lake City. « Nous leur montrerons comment nous prévoyons de déplacer les gens. Où se trouveront les foules et comment nous allons gérer les transports » expliquait Fraser Bullock à l’arrivée du Président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Fabrice Pannekoucke. Salt Lake City peut compter sur des sites regroupés à moins d’une heure de l’Université d’Utah, le village olympique. La candidature française a plutôt choisi de répartir les compétitions sur différents pôles. Autour de Nice, de Briançon, et en Savoie. On évoque même des cérémonies à Lyon. Les athlètes devraient ainsi se voir répartis dans plusieurs villages olympiques.
Illustration – Salt Lake City © CC0