En Italie, l’émotion est vive après la mort d’une ourse en fin de semaine dernière. La recherche de ses oursons n’a toujours rien donné.
Le parc national des Abruzzes abrite une soixantaine d’ours. Une population en déclin, ils étaient presque 100 il y a quelques années. Et depuis la fin de semaine dernière, ils sont encore moins nombreux. L’ourse Amarena a été tuée par un homme qui affirme avoir agi dans un état de panique. L’ourse avait pénétré dans son jardin. Au moment du tir fatal, l’ourse se déplaçait avec ses deux petits. Ils ont fui et sont activement recherchés. Sans leur mère, ils sont en danger. Une rencontre avec des voitures ou même avec certains gros chiens pourrait leur coûter la vie. Ils ont environ 8 mois.
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La complexe récupération des oursons
Une autopsie et une analyse balistique permettront d’alimenter une enquête ouverte suite à la mort d’Amarena. La recherche des oursons, elle, se complique. Dans les heures qui ont suivi la nouvelle, des centaines de curieux se sont aventurés dans le secteur en question, compliquant la mission des gardes du Parc des Abruzzes. Un arrêté de restriction de circulation a désormais « calmé la situation » selon le Parc. La capture des deux oursons est loin d’être anecdotique et le parc mobilise les rares experts internationaux qui savent attraper ce type d’animal orphelin.
Dans un communiqué officiel, le Conseil d’Administration du Parc des Abruzzes avait fustigé les « trop nombreux imbéciles présents dans l’Italie contemporaine ». Soulignant que l’ours « n’a jamais causé de problèmes aux humains, et lorsqu’il a causé des dommages aux activités agricoles ou d’élevage, le Parc a toujours pris rapidement des mesures pour les indemniser. ». Amarena était une femelle de 10 ans, particulièrement prolifique. Sa disparition pourrait accélérer le déclin des derniers ours des Abruzzes.
Illustration floutée de l’ourse tuée © Parco Abruzzo