Quelques 3 ours sont morts en 2020 dans le massif pyrénéen. Environ 5% de la population totale de plantigrades dans le massif franco-espagnol. Dernière mort en date, le 29 novembre, celle de l’ourse Sarousse lors d’une battue au sanglier.
Ces trois morts ne sont pas naturelles. Tout commence en avril dernier, avec le corps de Cachou. Ce mâle est retrouvé mort dans le val d’Aran. On conclue bien trop vite à une chute suite à une altercation avec un congénère. Mais l’arrestation récente d’un agent de l’environnement catalan a rectifié l’histoire. Parmi les chefs d’accusation qui pèsent sur cet homme : celui d’ « empoisonnement ». En juin, c’est un autre ours qui est retrouvé mort, côté français ce coup-ci. Dans les montagnes ariégeoises, pas de doute sur la cause humaines du décès, l’ours porte des impacts de balles.
L’ours Sarousse tuée, 3 morts d’ours suspectes en 2020
Enfin, il y a deux jours, le 29 novembre 2020, une femelle a été tuée par des chasseurs. Baptisée Sarousse, elle a été abattue lors d’une « battue au Sanglier ». Le chasseur a plaidé la légitime défense et aurait tiré plusieurs balles vers l’animal, à bout portant. Une autopsie est prévue, précise le Heraldo (lien en espagnol) .
Si les autorités espagnoles semblent avoir diligenté une enquête approfondie sur le premier cas, la mort en Ariège reste non élucidée. A ce jour, les investigations n’ont rien donné. Les associations de défense de l’ours « rappellent au gouvernement son engagement de remplacer tout ours tué par l’Homme ».
Car en cette fin 2020, plus encore qu’en début d’année, l’ours est toujours en danger d’extinction dans les Pyrénées.
Illustrations © Gobierno de Aragon