Les flammes ont dévoré les pentes sud-est du Kilimandjaro pendant près d’une semaine. Attisées par le vent et un temps très sec. Désormais, le feu serait contenu. Près de 10.000 hectares auraient été touchés.
Les autorités des Parcs de Tanzanie se sont voulues rassurantes ce week-end. Soulignant que le feu était désormais un mauvais souvenir. Et que cet incendie n’avait pas affecté les activités touristiques sur le point culminant d’Afrique, le Kilimandjaro. En effet, tous les jours pendant que le feu sévissait, des randonneurs atteignaient le sommet du Kilimandjaro par d’autres voies d’accès. Les plus fréquentées n’étant pas traversées par ces incendies.
Un impact majeur pour la vie végétale
En pratique, il n’est pas évident de savoir si les feux sont véritablement éteints. Les images satellites de fin de semaine dernière n’étaient pas favorables à cette tendance. Le feu semblait plutôt s’être propagé à de nouvelles zones. Et les météorologues prédisaient un maintien des vents qui attisent les flammes. Dans le même temps, des hélicoptères bombardiers d’eau entraient (enfin) en action. Ils venaient en aide aux centaines de volontaires qui combattaient les flammes au sol
Une chose est sûre, les dégâts sont d’ores et déjà considérables. Au-delà de la perte de certaines infrastructures touristiques sur la voie Horombo, c’est la flore qui a été mise à rude épreuve. La bruyère arborescente ou les Podocarpus auraient notamment étaient très touchés. Un expert des écosystèmes du Kilimandjaro expliquait au New York Times (lien en anglais) que : « la perte de la vie végétale (…) pourrait rendre la zone plus vulnérable au feu dans les années à venir ».
Mwenyekiti wa Bodi ya Wadhamini TANAPA Jenerali George Waitara (mst) ( kushoto) akikagua maeneo yaliyoathirika na moto Horombo Mlima Kilimanjaro. Kulia ni Kamishna wa Uhifadhi wa TANAPA ambaye pia ni Naibu Katibu Mkuu Maliasili na Utalii Dkt. Allan Kijazi. #TANAPANEWS pic.twitter.com/8MWAbEAa9y
— Tanzania National Parks (@tzparks) October 16, 2020
Illustrations Incendie Kilimandjaro © Copernicus EU