Dans les années 1980, il ne restait qu’une vingtaine de spécimens de ce rapace majestueux. Ils avaient alors été placés en captivité pour tenter de les sauver. Dès le début des années 1990, les premiers oiseaux nés dans des parcs animaliers de Californie ont été relâchés dans la nature. Année après année, l’effort continue et bien que considéré comme une espèce en voie d’extinction depuis 1967, le condor de Californie se porte mieux. On estime aujourd’hui sa population à plus de 300 individus.
Une première en 50 ans !
Pour la première fois en 50 ans, des condors de Californie ont été aperçus au-dessus de l’emblématique Sequoia Park. « Des condors ont été régulièrement observés dans le parc jusqu’à la fin des années 1970. Les observations sont devenues de plus en plus rares au cours de la dernière partie du siècle à mesure que la population diminuait » a expliqué un biologiste du Parc (en anglais).
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Le plomb, principal danger !
La principale cause de mortalité des condors est l’empoisonnement au plomb. Ce charognard se nourrit principalement de carcasses d’animaux mort. Lorsque ces derniers ont été tués par des chasseurs, ils contiennent généralement des fragments de munitions au plomb.
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Son cousin plus connu, le Condor des Andes, compte quelques 7.000 individus répartis le long de la Cordillère des Andes. Sa population diminue régulièrement. Les causes sont sensiblement les mêmes que pour le condor de Californie.
Illustrations © NPS