par En temps normal, le volcan Grímsvötn se fait discret. Avec ses 1.725 mètres d’altitude. Il est sagement tapi sous le glacier Vatnajökull, une immense calotte glaciaire, grande comme la Corse. Mais il n’est pas éteint pour autant, tout juste assoupi. Régulièrement au fil de l’histoire, les Islandais ont eu affaire à lui. Ces derniers jours, des mesures des gaz émis par le volcan le confirment. Le magma n’est pas loin de la surface et une éruption pourrait bien être en préparation, explique IcelandReview (en anglais).
Impact possible sur le transport aérien
Une nouvelle qui ne concerne pas que l’Islande. La dernière éruption majeure sur la petite île de l’Atlantique nord avait eu un impact sur toute l’Europe. En 2010, les nuages de cendres émis par l’Eyjafjallajökull avaient notamment paralysé tout le trafic aérien d’Europe de l’Ouest. Sur la période, l’Organisation Internationale du Transport Aérien (IATA) a estimé la perte pour le secteur à quelques 1,3 milliard d’Euros.
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9 ans depuis la dernière éruption
La dernière éruption du Grímsvötn date de 2011. En mai de cette année-là, un nuage de cendres s’étaient échappé du volcan, grimpant à près de 20km de haut. Près de 900 vols avaient été annulés principalement dans le nord du Royaume-Uni et dans l’Ouest de la Scandinavie. Si le rententissement de cette éruption fut alors plus modeste que celle de l’Eyjafjallajökull l’année précédente, il n’en reste pas moins que c’était la plus forte éruption du Grímsvötn depuis un siècle.
En parallèle de ces mesures de gaz, les sismologues ont noté une fréquence accrue des tremblements de terre. En quelques jours, pas moins de 3 séismes d’une magnitude supérieure à 5 ont secoué la région. Et des milliers de microséismes se sont également produits, localisés dans le nord du pays. Les spécialistes expliquent cependant qu’il n’y a pas de lien direct entre les deux phénomènes.
Illustration Vue du volcan pendant éruption de 2011 © NASA
