par Le 8 avril dernier, l’administration Trump a annoncé son projet d’ouvrir de nouveaux territoires aux chasseurs et pécheurs américains. Une centaine de zones naturelles sont concernées. Certaines en bord de mer, comme dans la baie de San Diego. D’autres dans des régions plus montagneuses, comme dans certains coins d’Arizona, à Browns Park (Colorado), Lee Metcalf (Montana), ou à Kootenai (Idaho). La proposition devrait toucher quelques 900.000 hectares.
« À l’heure actuelle, notre objectif devrait être de protéger ces endroits si spéciaux » a déclaré dans la foulée Randy Serraglio, membre d’une ONG de défense de l’environnement dans l’Arizona (en anglais). Même son de cloche aux portes du Grand Canyon où Sandy Bahr explique qu’« avec toutes les pressions exercées sur la faune par le changement climatique et la perte d’habitat, la chasse supplémentaire dans les refuges n’a aucun sens ». Les pumas et les lynx pourraient ainsi être chassés dans plusieurs réserves. Certaines associations, plus proches des chasseurs ont indiqué accueillir favorablement de telles mesures.
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La chasse au coyote et au lynx !
Par exemple, dans les Wichita Mountains, près de 20.000 hectares seront désormais ouverts à la chasse aux oiseaux migrateurs (canards, oies…) comme aux coyotes ! Dans le Dakota du Sud, on pourra tirer sur des lynx roux. Ces espèces ne sont pas considérées comme menacées aux Etats-Unis. Leur classement selon l’UICN est « préoccupation mineure ».
Ces mesures concernent les réserves naturelles « National Wildlife Refuge ». Les grands parcs nationaux ne sont pas concernés. Pendant plusieurs semaines, le projet sera ouvert aux commentaires du public (en anglais) .
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