On compte quelques 17 couples du grand volatile dans le Parc National des Pyrénées. De nouveaux couples ont même été repérés en Vallée de Gavarnie ainsi qu’en vallée d’Aspe. Mais la saison de la reproduction n’apporte pas que des bonnes nouvelles.
Si en Bigorre, sur la dizaine de couples observés, sept sont en train d’élever leur poussin, ce n’est pas la même histoire en Béarn. Un seul couple sur les 7 nichant dans la région continue le cycle. Le taux d’échec n’est pas expliqué à ce stade.
Les poussins devraient être en mesure de prendre leur envol dès cet été. Sous réserve que leurs parents n’aient pas été dérangés d’ici là. Si l’on trouble la quiétude du gypaète à cette période de l’année, le résultat est immédiat. Il abandonne son poussin, hypothéquant de fait ses chances de survie.
Au sein du Parc National des Pyrénées, le gypaète bénéficie d’un suivi particulier au même titre que le vautour percnoptère. Un réseau d’observateurs est notamment en place à l’échelle de tout le massif. Une application permet aux utilisateurs potentiels de l’espace aérien de connaître les zones occupées par les oiseaux, histoire de les laisser tranquille.
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Illustration Capture Application Rapaces © PN Pyrénées.