1 dans les Hautes-Alpes, 1 dans les Alpes de Haute Provence
Suite à une attaque ayant causé la mort de quelques 10 brebis près d’Ancelle (Hautes-Alpes), une louve de 25 kilos a été tuée en fin de semaine dernière. Les éleveurs ne cachaient pas leur inquiétude, notamment du fait de la localisation de l’attaque. En effet, le loup avait agi à proximité des bergeries et des habitations. Un fait qui pourrait laisser penser que les carnivores s’habituent petit à petit à la présence humaine.
Samedi, c’est dans les Alpes de Haute Provence, dans le « Moyen Verdon », qu’un loup a été tué. « Dans un contexte de hausse de la prédation dans le département », la préfecture a autorisé le tir de trois spécimens dans cette région. Il faut dire qu’au 1er juillet, le département avait connu quelques 835 bêtes tuées par le loup. En 2017, le total atteignait « seulement » 531.
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Un préfet « loup » aux supers pouvoirs
Avec ces derniers « prélèvements », le nombre de loups tués en France cette année s’élèverait à 35, sur un quota de 43 initialement prévu. Dans le même temps, les pouvoirs du préfet coordinateur du plan national d’action loup s’élargissent. Ce dernier pourra désormais suspendre les décisions des préfectures départementales, notamment dans le but de faire respecter le quota annuel de prélèvements. Les chiffres actuels ne semblent pas nécessiter l’intervention de ce nouveau niveau de supervision du sujet loup.
Illustration © GrottesDeHan