par Dans quelques jours débutera INC-5, la cinquième session du Comité Intergouvernemental de Négociation sur la Pollution Plastique. Son approche centrée sur les océans fait réagir les pays himalayens qui souffrent aussi du problème, notamment le Népal.
Des délégations du monde entier se réunissent à Busan, Corée, sous l’égide des Nations Unies. A l’ordre du jour, la tentative d’élaboration d’un « instrument international juridiquement contraignant sur la pollution plastique ». En préambule, le document cite l’un de ses enjeux : « mettre fin à la pollution plastique ». Le texte semble largement guidé par les enjeux de la pollution dans le millieu marin.
Du côté de l’Himalaya, on espère que la montagne ne restera pas sur la touche. « Malheureusement, le mot marin a été mentionné 47 fois dans le traité. Et le mot montagne zéro », a déclaré Ram Charitra Sah, directeur exécutif du Centre pour la santé publique et le développement environnemental népalais. La pollution plastique est pourtant une réalité tangible sur toutes les montagnes de la planète. Et sur celles du Népal en particulier. Des prélèvements effectués sur les pentes de l’Everest ont détecté des microplastiques à plus de 8.400 mètres d’altitude.
« La pollution plastique dans les montagnes et le changement climatique sont étroitement liés. Non seulement en termes d’accélération de l’impact du changement climatique au Népal, qui est déjà bien documenté. Mais aussi en termes d’accélération de la pollution plastique dans les plans d’eau en aval » a expliqué Ram Charitra Sah. Les représentants de la délégation népalaise parviendront-ils à se faire entendre et à intégrer des mentions à la pollution plastique en montagne ? Réponse du 25 novembre au 1er décembre à Busan.
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