Si vous avez la chance de partir en vacances au ski cet hiver et que vous êtes sensible à votre impact environnemental, voici quelques moyens de réduire l’empreinte carbone de vos vacances au ski ! Vous ne pouvez changer votre impact sur toutes les sources d’émissions, mais au moins sur l’acheminement, l’hébergement, le matériel et la restauration.
1. Choisir un mode de transport sobre
Si vous ne pouvez probablement pas rejoindre votre station favorite en vélo, vous pouvez sans aucun doute choisir le train. Des lignes SNCF desservent de nombreuses vallées de montagne, parfois même des TGV. Certaines stations sont même accessibles directement par voie ferrée, comme Saint-Gervais-les-Bains (74), les Arcs (73) ou Briançon-Serre Chevalier (05). Quand le train n’arrive pas au plus près de la destination, des navettes permettent de terminer le trajet. A condition de vous arrêter à la bonne gare. Renseignez-vous auprès de votre station pour repérer la gare la plus proche. Ce combo train+bus est systématiquement plus sobre qu’un trajet en voiture.
- Facile ? Oui et Non. Si vous venez de Paris, Lyon ou même Marseille, les vacances en train sont à votre portée. Ça se complique en fonction de votre point de départ. Des Bretons désireux de rejoindre les Hautes-Alpes feront ainsi face à un petit parcours du combattant. Concarneau-Puy Saint Vincent prend ainsi près du double de temps en train+bus qu’en voiture.
- Coûteux ? Oui. Le coût n’est pas négligeable. Le train peut se révéler un moyen de transport couteux et peut avoir un impact significatif sur le budget de vos vacances. Privilégiez une réservation au plus tôt pour les prix les plus bas.
2. Résidez dans un logement sobre
Sauf à être propriétaire de votre chalet, vous n’allez pas mener de couteux travaux d’isolation. Vous pouvez néanmoins prendre ce critère en compte lors du choix de votre hébergement. Les constructions récentes ou récemment rénovées sont mieux isolées que les vieux apparts. La température de votre appartement a aussi un impact. Même si vous avez eu très froid sur les pistes, vous n’avez pas besoin de surchauffer votre logement. 19°C le jour, 17°C la nuit reste une référence selon l’ADEME. Quitte à garder un bon pull à portée de main !
- Facile ? Oui. Régler son chauffage à la bonne température est accessible. Y a plus qu’à vous balader avec un thermomètre !
- Couteux ? Oui et Non. Les logements les plus récents ou récemment rénovés sont souvent plus chers à la location que les vieux apparts mal isolés. Votre budget hébergement peut se révéler renchéri. Pour le réglage du chauffage, ça coûte rien !
Lire aussi : « Le ski pollue ! », quelle est l’empreinte carbone d’un séjour au ski ?
3. Equipez-vous d’occasion !
Les équipements de montagne (textile et matériels) sont loin d’être sobres, notamment lors de leur fabrication. Alors que vous ne les utilisez que quelques jours par an. Privilégiez la location (c’est courant pour les skis, mais ça existe aussi pour les combinaisons) ou les achats d’occasion. Vous pouvez aussi vous faire prêter du matériel ou du textile. Notamment pour les enfants qui changent de taille très fréquemment.
- Facile ? Oui.
- Couteux ? Oui et Non. Si vous faites un calcul achat vs location, et que vous partez régulièrement skier, la location pourrait se révéler plus couteuse. En revanche, si vous vous faites prêter du matériel ou du textile, vous êtes gagnant à tous les coups !
4. Lâchez la charcuterie !
Dernier impact significatif de vos vacances au ski, votre alimentation. Plus vous mangez de viande, plus votre empreinte carbone grimpe en flèche. En végétalisant votre alimentation, vous réduisez donc votre impact. Sans doute l’absence de charcuterie n’est pas l’image que vous vous faites d’une bonne raclette au coin du feu, mais sachez qu’une alimentation végétarienne réduit considérablement votre empreinte. Une ou deux journées sans viande ou poisson sur votre semaine de ski a déjà un impact. Vos choix de viande sont aussi à réfléchir : mieux vaut manger 5 fois du poulet que 2 fois du bœuf. Si vous êtes en hôtel ou club intégrant la restauration, des plats végétariens ou végans sont désormais fréquemment proposés.
- Facile ? Oui.
- Couteux ? Non. Certains fruits, légumes ou autres ingrédients peuvent se révéler couteux mais généralement moins que viandes et poissons.
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