Aux portes du Parc National de la Vanoise, on semble réussir à concilier activités humaines et préservation de la nature. En Haute Maurienne, le feu d’artifice du 13 juillet a ainsi été déplacé pour préserver un nid de gypaètes barbus, rapace emblématique des Alpes.
Du jamais vu depuis 20 ans que la fête du Rocher anime la mi-juillet en Haute-Maurienne. Les organisateurs ont eu à gérer un phénomène nouveau. L’installation d’un nid de gypaètes barbus à proximité du site de la fête. Si les rapaces pouvaient supporter l’animation de la journée, le feu d’artifice prévu en soirée aurait pu avoir des conséquences très négatives pour les animaux. Le petit gypaéton né cette année n’étant pas près à décoller. Les nuisances créées par le tir d’artifices auraient pu précipiter son envol. Et un envol sans être prêt, c’est une chute fatale quasi-assurée…
Les organisateurs ont donc changé le programme, pourtant le même depuis des années. Le tir du feu d’artifice a été déplacé à proximité du site de biathlon de Bessans, en tenant également compte des secteurs de pâturages des troupeaux. « Cette décision marque une volonté de concilier de manière pertinente et équilibrée tourisme, agriculture et environnement. » soulignent les organisateurs dans un communiqué.
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