Dans une étude récemment publiée, Greenpeace et POW dénoncent le « Greenwashing » de la Fédération Internationale de Ski.
Greenpeace et Protect Our Winters (POW) dénonce la propension de la Fédération Internationale de Ski (FIS) à se targuer d’être « Climate Positive ». Dans une étude publiée il y a quelques jours, l’organisation environnementale pointe notamment du doigt la sous-estimation des émissions de CO2 des évènements organisés par la FIS. D’après le rapport réalisé par une structure autrichienne indépendante, « mission zero », quatre dates, sur les 34 que compte le circuit de coupe du monde de ski alpin, suffisent à atteindre 85% des émissions totales de CO2 déclarées par la FIS. La « FIS raconte des contes de fées hivernaux lorsqu’elle prétend qu’elle protège le climat. Ou qu’elle est positive pour le climat » conclue Ursula Bittner, de Greenpeace Autriche.
Compensation carbone via l’ONG du patron
Pour affirmer être « Climate Positive », la FIS compense ses émissions de CO2. Notamment via Cool Earth, une structure qui a financé des projets dans les forêts tropicales d’Amazonie ou du Congo. Une ONG présidée et créée par… Johan Eliasch, le patron de la FIS. Cette dernière ne communique pas sur les sommes versées à Cool Earth dans le cadre de cette « compensation carbone ».
Une opacité récurrente pour la Fédération Internationale de Ski souvent accusée de ne pas en faire assez pour la planète. Les athlètes eux-mêmes avaient ciblé la FIS en début d’année. Ils voulaient encourager la fédération à faire davantage d’efforts pour réduire l’impact des compétitions.
Illustration © POW / Greenpeace