Retour en arrière sur la législation concernant les hélicoptères dans la région de l’Everest, l’interdiction n’a pas duré longtemps.
Au premier janvier, les hélicoptères devaient se faire plus rares dans la vallée de l’Everest. Une décision des autorités locales voulait cantonner ces machines volantes principalement aux vols de secours et quelques autres usages très encadrés. Sauf que les enjeux sont colossaux pour l’industrie du tourisme financièrement dépendante des hélicoptères.
Les pressions se sont donc multipliées. Si bien que face à la menace d’une suspension complète des vols, y compris pour les urgences médicales, et à des autorités nationales en désaccord, les autorités de la vallée de l’Everest ont cédé. L’autorité de l’aviation civile népalaise avait déjà exhorté les opérateurs à continuer leurs vols comme avant. C’est désormais en accord avec la volonté officielle des responsables du Parc National de l’Everest.
Dans un communiqué, le Sagarmatha National Park a ainsi indiqué : « que les opérations d’hélicoptères privés seront autorisées à condition qu’elles respectent les lois en vigueur, accordent la priorité à la sécurité, obtiennent les autorisations requises, paient les taxes applicables et opèrent sans nuire à la biodiversité, à la faune ou aux zones forestières. Les hélicoptères sont désormais autorisés à voler, atterrir et décoller dans le parc dans ces conditions ». Semble-t-il, à peu de choses près, comme avant.
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