Au nord de l’Inde, 41 ouvriers sont prisonniers d’un tunnel dans la montagne depuis près de 2 semaines. De nouvelles stratégies pour les tirer de là ont été mises en œuvre ces dernières heures. La presse locale parle d’ « une des missions de sauvetage les plus importantes et les plus difficiles jamais entreprises en Inde. ». Elle se souvient aussi d’une autre catastrophe quelques années en arrière.
Ces derniers jours, on pensait que les 41 ouvriers bloqués dans un tunnel en chantier suite à un glissement de terrain allaient être vite dehors. De grands moyens étaient employés pour creuser la galerie et dégager suffisamment de gravats de l’éboulement pour atteindre les hommes piégés. Mais ce n’était pas si simple, ce forage horizontal n’a pas fonctionné. La machine a rendu l’âme alors qu’il ne restait pas plus de 10mètres à creuser. Une autre idée pour sortir les ouvriers de là a immédiatement été mise en œuvre. Ci-dessous, des images du forage au-dessus du Tunnel de Silkyara, Uttarakhand.
Une machine de forage vertical est désormais à l’œuvre pour atteindre la cavité par-dessus. Les spécialistes mobilisés estiment à 86 mètres la distance à creuser pour atteindre le tunnel. Une trentaine de mètres sont d’ores et déjà forés. On estime à quelques jours le délai avant de déboucher dans la cavité habitée. Pour l’heure, les ouvriers sont vivants et peuvent recevoir de la nourriture par un tuyau.
Le souvenir d’une autre catastrophe
Alors que la durée du sauvetage s’éternise, la presse indienne fait le parallèle avec l’accident de 2018 dans la mine de charbon de Meghalaya. 15 mineurs s’étaient retrouvés bloqués sous terre. Il avait fallu 33 jours aux équipes de secours pour atteindre les premiers corps, sans vie. Seuls deux corps sur les quinze avaient été retrouvés.
Illustration – équipes de secours à l’entrée du tunnel de Silkyara (Inde) © Lt General Gurmit Singh X