par Marc Batard avait quitté le monde de la montagne pour se consacrer à la peinture. S’il est revenu, c’est pour tenter de trouver une voie plus sûre vers le toit du monde.
Trois ans ont été nécessaires à Marc Batard pour arriver à ses fins. Ouvrir un itinéraire alternatif sur le versant népalais de l’Everest. Un passage permettant un début d’ascension plus sûr que via la fameuse cascade de glace, connue pour ses drames à répétition. Celui qu’on appelle encore le « sprinteur de l’Everest » en référence à son record de vitesse de 1988 raconte ces trois années d’aventures dans un film à découvrir cet automne. Est-ce que cette voie finira par être utilisée autant que Batard le souhaiterait ? Trop tôt pour le dire. En attendant, démonstration est faite que l’on peut passer par un autre itinéraire…
L’Everest en Partage
Baptisé l’ « Everest en partage », ce documentaire retrace son projet, ses hauts et ses bas. On y découvre des images de cette nouvelle voie à l’Everest. Mais aussi les nombreux visages de celles et ceux qui ont, à un moment ou à un autre, pris part à ce projet. Batard était notamment très proche d’Ali Sadpara, disparu depuis sur les pentes du K2. Son visage tout sourire quand il improvise quelques pas de danse vaut le détour.
Marc Batard voulait à nouveau gravir l’Everest pour ses 70 ans, il ne l’a pas fait. C’est la seule information que bien des médias ont retenu de son projet. Avant tout une quête d’une plus grande sécurité pour les pratiquants de l’Everest. Au premier rang desquels les sherpas. Le film est à découvrir dans plusieurs festivals cet automne, notamment au Grand Bivouac.
Illustration (c) Carbone Zero
