Au Tibet, la capitale Lhassa est sous le coup d’un confinement qui a débuté il y a plus d’un mois. Les habitants tentent de faire entendre leur voix.
Lhassa, la capitale du Tibet, est en plein confinement. Bien décidées à voir réussir leur politique « 0 covid », les autorités de Pékin ne ménagent pas les villes ou les régions où des cas du virus font leur apparition. C’est le cas de Lhassa. Malgré les peurs de représailles de la part des autorités chinoises, des habitants de la ville ont confié leur détresse au New York Times (lien en anglais).
L’appel à l’aide de Lhassa en plein confinement
Entre les histoires de mises en quarantaines forcées, les gens qui ne peuvent plus travailler et donc payer leur loyer, ou encore le manque de nourriture, les réseaux sociaux se font le relais de quelque chose de nouveau. Des appels à l’aide, en provenance d’une population habituée à être muselée. Il faut dire que leur patience a des limites. Au Tibet, c’est début août qu’une poignée de cas positifs de covid-19 ont été repérés. Aussitôt, plusieurs secteurs ont été confinés. Le 8 août, toute la ville de Lhassa, et ses quelques 900.000 habitants, étaient à l’arrêt.
Depuis, le retour à la normale se fait attendre. En attendant, des posts sur le réseau social Weibo tentent de montrer la réalité de la vie au Tibet. Des milliers de partages plus tard, les internautes à l’origine des posts se voient demander le retrait de leur publication. Certains acceptent, paniqués. Le confinement lui, continue.
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