par Ce printemps sur l’Everest, un opérateur d’expédition majeur annonce l’utilisation de drapeaux de prières biodégradables !
Depuis plusieurs années, la nécessité de préserver les montagnes de l’Himalaya va grandissante. Plusieurs initiatives visent à redescendre toujours plus de déchets vers les vallées. Alors qu’il n’y a plus aucun doute désormais que les microparticules de plastique recouvrent même les pentes de l’Everest, une nouvelle idée apparait cette saison au camp de base. Et c’est le principal opérateur d’expéditions qui porte l’initiative. Le Népalais Seven Summit Treks a ainsi annoncé l’utilisation de drapeaux de prières biodégradables. En lieu et place de leurs cousins en nylon. Utilisés dans les différents camps et jusqu’au sommet, ces drapeaux sont régulièrement renouvelés dans la tradition du bouddhisme tibétain. Le vent qui fait flotter les drapeaux disperse ainsi les prières.
Des drapeaux biodégradables Made in Népal
A Katmandou, Ang Dolma Sherpa s’est lancée dans la production de drapeaux de prières biodégradables pendant la pandémie. Constatant l’utilisation massive de ces petits bouts de tissu, y compris en dehors des communautés bouddhistes, elle a lancé son entreprise. Elle expliquait fin 2021 au Kathmandu Post : « j’ai toujours été concernée par l’empreinte carbone de notre religion. Et je réfléchissais à des alternatives plus écologiques ». Historiquement, on fabriquait ces drapeaux en coton, les écharpes de prières en coton et en soie. Mais le développement croissant de leur utilisation a nécessité une production de masse. Inde et Chine ont inondé le marché de leurs versions, à base de polyester ou de nylon. Les versions biodégradables restent plus chères que leurs cousines en dérivés de pétrole. Mais les ventes ont littéralement explosé. Ang Dolma Sherpa espère que cette initiative donnera « des idées aux communautés bouddhistes du Ladakh ou du Bhoutan ».
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