Les trekkings sont interdits dans plusieurs régions de l’Himalaya indien après une série d’accidents tragiques.
Les touristes (surtout nationaux) avaient commencé à revenir sur les contreforts indiens de l’Himalaya après une longue période d’absence liée à la pandémie. Mais plusieurs accidents récents ont poussé les autorités du district de Kinnaur à interdire temporairement les activités de montagne. Alpinisme et trekking en premier lieu (lien en anglais).
Trekkings interdits après plusieurs accidents mortels
Il faut dire que les conditions sont particulièrement difficiles dans la région. Trois touristes sont morts il y a quelques jours après de fortes chutes de neige sur le parcours de leur trekking. Ils n’étaient pas préparés à faire face à une telle météo. Deux semaines plus tôt, au moins 7 randonneurs étaient tués par une avalanche sur un sentier de la région. Une autre semaine plus tôt, c’est encore un groupe de trekkers qui se sont retrouvés en difficulté à cause de la neige. Résultat : 5 morts.
Cette région de l’Himachal Pradesh n’est pas la seule à interdire la pratique du trekking, le district voisin de Lahaul et Spiti a pris la même décision au mois d’octobre (lien en anglais).
Lire aussi : l’été dernier, éboulement tragique dans le district de Kinnaur (Inde)
Ces interdictions s’appliquent principalement aux touristes indiens puisque les frontières du pays sont encore largement fermées aux touristes étrangers. Ces restrictions sont liées à la pandémie de covid-19. Le Népal voisin, lui, a rouvert l’accès aux touristes étrangers.
Illustrations © Pixabay