par Historiquement, l’alpinisme est un sport « massivement blanc ». L’Everest n’a pas échappé à cette logique. Mais au printemps prochain, une expédition veut démontrer que les hautes montagnes sont un terrain de jeu pour tous.
Dans la foulée du mouvement Black Live Matters, déclenché aux Etats-Unis après la mort de George Floyd, le manque de diversité chez les pratiquants de la montagne avait été vivement pointé du doigt. Qu’il s’agisse de ski ou d’alpinisme. En 2019, une étude américaine expliquait qu’1% seulement des visiteurs des grands parcs nationaux du pays n’étaient pas blancs. Les « afro-américains » représentant quelques 13% de la population du pays. Sans « aucun doute, l’alpinisme est perçu comme un sport de blancs au sein de la communauté noire » affirmait ainsi Sibusio Vilane, le premier homme noir au sommet de l’Everest. Jusqu’à son expédition en 2003, seuls des blancs étaient parvenus à vaincre la montagne la plus haute du monde.
Expédition 100% noire à l’Everest
Si les mentalités évoluent, 18 ans plus tard, on compte toujours les summiters noirs sur les doigts de deux mains. Quand le nombre total de sommets s’approche de 10.000 ! C’est dans ce contexte, au printemps 2022, une expédition s’organise. Elle se présente comme la première expédition à l’Everest 100% noire. L’« Everest n’est pas l’objectif final, mais juste le début. Notre expédition contribuera à écrire le récit de l’alpinisme comme un récit inclusif auquel chacun peut appartenir. Chaque membre de cette équipe a une histoire puissante à partager. Ensemble, nous parlons de nombreuses histoires, traditions et ascendances. » écrit l’équipe en question. Si vous souhaitez soutenir cette initiative, une opération de financement participatif est en cours.
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