De passage au Ladakh (himalaya indien) pour couvrir le Festival Matho Nagrang, un vlogger indien s’est retrouvé pris dans la tempête déclenchée par l’épidémie. Alors que le festival et ses nombreuses danses rituelles bouddhistes devaient débuter, la nouvelle de deux visiteurs revenus d’Iran et testés positif a tout arrêté. En quelques heures des villages entiers ont été mis en quarantaine et le festival n’a accueilli presqu’aucun visiteur.
Saravana Kumar, le vlogger en question, a décidé de rester quelques jours de plus. Il a pris la direction du cœur du Ladakh. Dans ce petit film, on le voit s’éloigner de la civilisation. Sur les hauteurs du monastère de Matho, il a pris son sac à dos et a commencé à marcher. Il s’est arrêté au milieu de nulle part pour profiter du paysage et du calme. Nul exploit sportif à cette randonnée, juste un vif sentiment de liberté. Rien à faire ici, juste profiter d’être là, explique l’auteur. Mais « Vivre ici, il y a deux problèmes. Il n’y a pas d’eau (…) et il y a un loup qui rode autour du campement ». Zut…
Lire aussi : Pénurie au Ladakh, un col de montagne ouvert en urgence !
Pour l’eau, il a choisi de faire fondre de la neige, au risque de très vite consommer sa réserve de carburant. La présence du loup était nettement plus effrayante. « La première nuit était un peu flippante » explique Saravana, « il hurle la nuit ! ». Il a d’abord allumé un feu pour l’effrayer puis finalement « je me suis habitué à sa présence ».
Alors, fuir le confinement mais camper au milieu des loups ? Ou attendre sagement à la maison ?
Lire aussi : Confinement au Ladakh, des milliers de chiens errants affamés
Illustration © India in Motion