Dans le cadre de leur visite officielle au Pakistan, le Prince William et la Duchesse de Cambridge avaient un programme chargé. Au second jour de leur visite, ils se sont envolés vers le Nord du pays et ses montagnes. Au pied d’un glacier de l’Hindu Kush, un expert leur a parlé des effets du changement climatique, particulièrement visibles dans cette région. Ils ont également pu découvrir les dégâts causés par de violentes crues liées à la fonte des glaciers.
Climat : des changements bien visibles
Dans un communiqué, Kensington Palace confirme : « ils ont écouté des locaux affectés par les crues et comment ils adaptent leurs modes de vie face à la montée des eaux et aux autres challenges du changement climatique. Le Duc et la Duchesse de Cambridge espèrent que leur visite dans le Nord du Pakistan mettra en lumière les conséquences très réelles du réchauffement planétaire et ses effets dévastateurs ». William, lui-même, a pris la parole pendant sa visite des glaciers au sujet des actions à entreprendre face à l’urgence climatique : « ça doit se passer très vite, beaucoup de gens comptent dessus. Si on perd trop de temps, nous perdrons beaucoup de précieuses choses auxquelles on tient ! ».
Le Pakistan n’est plus un territoire britannique
La visite officielle du couple britannique s’est terminée vendredi 18 octobre à Islamabad. Ancien territoire britannique, le Pakistan fait aujourd’hui partie du Commonwealth. Cette organisation internationale, présidée par Elisabeth II, regroupe 53 états « libres et égaux ». Issu du processus de décolonisation, ce système n’est pas contraignant mais réunit des pays partageant des valeurs communes, de démocratie notamment. C’est du moins ce que décrit la Charte du Commonwealth. De son indépendance en 1947 jusqu’en 1956, le Pakistan était un Royaume du Commonwealth. A ce titre, la reine d’Angleterre était son souverain. Aujourd’hui, le pays dispose d’un Président et d’un Premier Ministre.
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Illustration © Kensington Palace