Ces derniers jours avaient lieu la première rotation d’acclimatation sur l’Everest. Dans l’univers des expéditions commerciales, il s’agit de la première montée des clients vers les camps d’altitude. L’objectif est multiple. Il est question de s’acclimater à une altitude toujours plus élevée, on va dépasser les 6.000 mètres. C’est également l’occasion de traverser la Cascade de glace, ce glacier découpé équipé d’échelles par les fameux icefall-doctors .
Ces passages délicats ne peuvent généralement être empruntés que par une personne à la fois. Résultat, quand des dizaines d’expéditions se mettent en mouvement en même temps,… ce sont d’immenses embouteillages. L’alpiniste Carlos Garranzo (qui grimpe aux côtés de Sergi Mingote) publiait hier cette photo (voir ci-dessous). C’est une image d’archives mais c’est bien la même chose qui se produit en ce moment à l’Everest.
💔 ¿QUÉ SIENTES AL VER ESTO? Foto de 19 de abril de 2019, 1ª rotación a C1 en Everest. Foto de archivo privado de un amigo.
— Luis Carlos Garranzo (@CarlosGarranzo) 24 avril 2019
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Des images de bouchons dignes d’une heure de pointe dans n’importe quelle ville du monde. Une facette des expéditions que les catalogues des agences de montrent que rarement. Elles sont plus promptes à présenter un ou deux grimpeurs au cœur d’immenses montagnes. Mais la réalité est bien là. Avec des fenêtres météo parfois courtes, la plupart des expéditions se déplacent en même temps. Cet itinéraire de très haute montagne a tout d’une autoroute un jour de départ en vacances.
Pour suivre les expéditions de ce printemps…
Illustration © DR
Bien triste image…