Dans quelques jours, la saison des expéditions hivernales prendra fin. Les grimpeurs ne reviendront pas au Karakoram avant cet été. Mais au Népal, la plupart des sommets se grimpent au printemps. Et c’est souvent la meilleure saison. Les expéditions commerciales sur les 8.000 sont donc dans leur dernière ligne droite de préparatifs. Mais il n’y aura pas que des clients fortunés sur l’Everest ce printemps. Dans une interview publiée cette semaine sur le blog d’Alan Arnette, l’Américain Cory Richards annonce ses projets.
Une nouvelle voie versant tibétain
Ce printemps, il sera à l’Everest pour tenter d’y ouvrir une nouvelle voie. Depuis les années 90, personne n’a relevé ce défi : ouvrir un nouvel itinéraire sur le toit du monde.
En 2011, Cory Richards survivait miraculeusement à une avalanche sur le Gasherbrum II. Plusieurs années ont passé. Une vraie traversée du désert pour ce jeune grimpeur. Et puis il s’est remis du choc de cette expédition et s’est attaqué à l’Everest. D’abord avec, puis sans oxygène. Il est de retour ce printemps, accompagné par Esteban « Topo » Mena. Ce dernier, guide chez Alpenglow, est un brillant alpiniste. Déjà en 2012, il était au sommet du Manaslu sans oxygène, l’année suivante à l’Everest. L’an dernier, il accompagnait des clients sur l’Everest et le Cho Oyu (les deux en moins de 30 jours).
La ligne choisie se situe côté tibétain, elle s’élève à la verticale du Camp de Base Avancé.
Illustration © ROAM