Julley, Djule, Jule… peu importe, prononcez « Djou-lay ». C’est le mot indispensable pour survivre dans la lointaine contrée indienne du Ladakh. Ici, sur les contreforts de l’Himalaya indien, nombreux sont les autochtones qui parlent le ladakhi, un dialecte tibétain. Quelques 100.000 personnes pratiquent ce dialecte dans le monde et ils sont presque tous ici. Dans cette langue vivante, Djule a de multiples significations.
Ce même mot veut dire « bonjour », mais aussi « merci » et parfois « au-revoir ». Il ponctue de nombreuses phrases, sans que l’on comprenne toujours ce qu’il vient y faire. Il peut revêtir le sens de « excusez-moi » ou être une simple marque de respect. Dans les rues de Leh ou sur les chemins de la région, difficile de ne pas entendre ce mot à longueur de journée.
Quelques images du Ladakh pour le même prix…
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