par Une étude récente explique que le réchauffement climatique pourrait entrainer une augmentation des précipitations neigeuses extrêmes à certaines altitudes. Davantage de neige en altitude ? Pas complètement…
Dans les décennies à venir, il devrait neiger davantage en haute altitude et beaucoup moins à basse et moyenne altitude. Plus précisement, l’occurrence d’événements de neige extrêmes va être chamboulée. Voilà un résumé lapidaire d’une étude publiée il y a quelques jours dans le journal The Cryosphere. Les scientifiques français à l’origine de cet article ont étudié des données d’enneigement sur les 70 dernières années dans une vingtaine de massifs alpins.
Soumis à différentes hypothèses de réchauffement du climat, leur modèle tend vers une augmentation des précipitations neigeuses extrêmes au-delà de 3.600 mètres d’altitude. Plus bas, la tendance est inversée et les épisodes neigeux extrêmes vont se raréfier. La récurrence des chutes de neige extrêmes devrait donc augmenter en haute altitude. Mais que l’on n’espère pas récupérer plus haut ce que l’on perd plus bas. A 900 mètres, la baisse des maxima moyen de chutes de neige pourra atteindre -26%. Alors que la hausse au-delà de 3.600 mètres atteindra +3%.
Mieux comprendre les risques d’avalanche
Cette étude et sa méthodologie pourrait servir de base à d’autres recherches. Visant notamment à étudier le moment et l’ampleur de ces chutes de neige extrêmes. Une « mesure clé pour anticiper les changements futurs dans les dangers liés aux chutes de neige, tels que les avalanches » explique l’étude en conclusion. Les domaines skiables français n’offrent pas – à ce jour – de pistes sécurisées au-delà de 3.600 mètres d’altitude. Ces derniers sont donc plutôt concernés par la baisse de l’enneigement. Une baisse que la seule neige de culture ne suffira durablement à pallier.
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