par Une étude scientifique française s’est penchée sur la disparition rapide des glaciers et sur certaines conséquences auxquelles on est loin d’être préparés. De gigantesques territoires délaissés par les glaciers vont voir naitre de nouveaux écosystèmes. Peu connus à ce jour et en grande partie non protégés.
Une récente étude, parue en août 2023 dans la revue Nature, s’intéresse au retrait des glaciers. Des scientifiques français ont ainsi exploré la question des gigantesques zones délaissées par les glaciers. Les scénarios les plus optimistes tendent à démontrer que l’équivalent de la superficie de l’Irlande serait ainsi libéré de glaces d’ici à la fin du siècle. Pour les versions pessimistes, l’impact serait plus que doublé. Ces territoires délaissés par les glaciers sont et seront autant d’écosystèmes fragiles, en grande majorité sur terre (78%). Le reste se répartissant entre écosystèmes marins et d’eau douce. La différence entre les scénarios étant directement liées aux actions entreprises aujourd’hui pour faire face au changement climatique.
Des écosystèmes non protégés
Pour les auteurs de l’étude, ces nouveaux espaces devraient être colonisés par de nombreuses espèces. Notamment certaines qui sont menacées plus bas par l’élévation des températures. Ils pourraient aussi s’imposer comme de nouveaux réservoirs à carbone sur une planète où la couverture forestière décline. Mais derrière ces potentielles opportunités se cache une menace majeure. Plus de la moitié de ces nouveaux territoires se situe en dehors de tout parc ou réserve naturelle. Et donc à l’écart de toute protection formalisée. S’il est encore possible de réduire la vitesse de disparition des glaciers, l’étude confirme qu’il faut aussi réfléchir à la suite. Notamment en termes de conservation de ces écosystèmes nouveaux.
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