par Les glaciers du Venezuela ont quasiment disparu. En reculant, ils ont cédé la place à une biodiversité assez inattendue de la part des chercheurs qui étudient ces écosystèmes en transition.
Il y a quelques décennies, le Venezuela comptait encore plusieurs glaciers. Mais à l’image des autres glaciers tropicaux, le rythme de leur disparition s’est accélérée. Seul le Pic Humboldt abrite encore une petite accumulation de glace. Mais plus pour longtemps, elle s’est réduite à la taille d’un terrain de football. 2% de ce qu’on y trouvait un siècle plus tôt. D’ici une dizaine d’années, elle aura totalement disparu. Des scientifiques se sont intéressés à ce qui se passait après et ils n’ont pas été déçus. Ils ont décidé d’étudier plusieurs sites à différentes distances des glaciers. Visualisant ainsi plusieurs stades de développement post-disparition du glacier. Là où la glace était encore présente il y a quelques années, le paysage est encore largement minéral. Mais plus on s’éloigne, plus on remonte dans le temps et plus la biodiversité est présente.
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Biodiversité : mousses et lichens remplacent les glaciers
Ce sont les mousses et les lichens qui prennent le relais des zones délaissées par la glace. Et c’est là que la surprise a été grande. Sur une cinquantaine d’espèces de lichens observées, la moitié d’entre elles n’étaient pas répertoriés dans le pays. Et 7 ne semblaient même pas connues ailleurs dans le monde. De nouvelles espèces donc. Du côté des mousses, également plusieurs espèces inconnues au Venezuela. Le recul des glaciers ne serait donc pas que mauvaise nouvelle ? Ces derniers pourraient donc céder leur place à de nouveaux écosystèmes aux espèces encore inconnues ?
Pour en savoir plus : Etudier de nouvelles formes de vie dans le sillage du dernier glacier du Venezuela sur Atlas Obscura (lien en anglais)
Illustrations – mousses et lichens © Pixabay
