par Dans le Massif des Ecrins, le Glacier blanc est connu pour souffrir depuis plusieurs décennies d’un recul massif. A l’instar de la plupart des autres glaciers alpins. Des mesures effectuées en mai dernier par les équipes du Parc des Ecrins et de l’INRAE sont cependant encourageantes. Chaque année, on mesure l’accumulation de neige mais aussi l’ablation du glacier. La combinaison de ces deux données permet de faire un bilan de masse du glacier. A de rares exceptions près, ce bilan de masse est négatif depuis plus de 20 ans. Ce qui ne fait que mettre en chiffres une réalité bien tangible, le glacier blanc fond et recule.
Une bonne accumulation de neige cet hiver
A la sortie de l’hiver, les scientifiques ont donc recueilli une première donnée, celle de l’accumulation de neige. Et elle est très satisfaisante. C’est la troisième plus forte accumulation depuis 21 ans de mesures. Seules 2001 et 2013 avaient fait mieux. Une tendance expliquée en partie par des précipitations plus importantes cet hiver que les précédents.
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Attention aux chaleurs de l’été !
Si cette bonne nouvelle peut présager d’une « bonne année » pour le Glacier blanc, c’est sans compter sur l’été. Car en quelques mois, la chaleur peut avoir un effet dévastateur sur la masse du glacier. Si la perte record de l’été dernier se reproduisait cette année 2020, ces bons résultats hivernaux ne seraient plus qu’un lointain souvenir.
Chiffres INRAE, Parc National des Ecrins
L’an dernier, le front du glacier avait reculé de 59 mètres. Son épaisseur moyenne avait diminué de 2,1 mètres. Une des pires années de l’histoire récente du Glacier Blanc. Enfin, de ponctuelles années de stagnation ou de gain de masse ne changent rien à la tendance. Elle s’observe depuis 20 ans et la décroissance de la courbe ci-dessus est indéniable.
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