C’est une réalité scientifique. Le temps ne défile pas à la même vitesse que l’on se trouve au niveau de la mer ou au sommet de l’Everest. Des études scientifiques ont montré que le champ gravitationnel de la Terre avait un impact sur l’écoulement du temps. Plus il est fort, plus le temps passe lentement. Plus on s’éloigne du niveau de la mer, plus les forces de la gravitation se réduisent. Alors, les alpinistes qui passent leur temps en altitude subissent-ils une vieillissement prématuré ?
Quand les montagnes font vieillir… un peu !
Que les aficionados du piolet se rassurent. Les chercheurs estiment que sur une année, l’écart entre le niveau de la mer et le sommet de l’Everest se compte en millisecondes. 16 pour être précis, autant dire pas grand chose. Et pour être plus vieux de 16 millisecondes que son frère jumeau resté à rêvasser sur une plage, l’autre jumeau devrait passer 12 mois au sommet de l’Everest. Expérience impossible pour différentes raisons. Les alpinistes qui atteignent le sommet de l’Everest n’y passent rarement plus de quelques minutes.
Des études ont d’ailleurs mesuré qu’une différence de deux marches d’un escalier suffisaient à créer un écart (33 centimètres). Ces travaux sont des applications de la théorie de la relativité restreinte mise en évidence par Einstein.
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