par Pendant quelques semaines, au début de l’été 1944, la République française semblera renaitre de ses cendres au cœur du Vercors. Une parenthèse de courte durée.
L’affiche a été placardée dans plusieurs villages du Vercors, on peut y lire le message suivant : « le 3 juillet 1944, la République française a été officiellement restaurée dans le Vercors. A dater de ce jour les décrets de Vichy sont abolis et toutes les lois de la République remises en vigueur ». La situation n’est en réalité pas propre au massif du Vercors. Dans d’autres régions de France, le même schéma se répète. Dans le sillage du débarquement de Normandie, des cantons entiers tournent le dos à Vichy et annoncent fièrement le retour de la République. Pour certains, dont l’emplacement ne suscite pas beaucoup d’intérêt pour les Allemands, de manière durable. Pour d’autres, comme dans le Vercors, le retour de la République ne sera que passager. Les troupes allemandes n’ayant pas dit leur dernier mot.
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Dans le Vercors, près de 8.000 habitants sont concernés. En quelques jours, il faut faire revivre la France à petite échelle. Trouver les moyens de payer les fonctionnaires, d’alimenter la population, de faire régner l’ordre. La parenthèse durera 6 semaines avant que l’ennemi ne reprenne le dessus, massacrant à tours de bras. Un moment suspendu qui aurait très bien pu ne pas exister. Car les Allemands avaient initialement prévu d’attaquer le Vercors en mai 1944. Repoussée en juillet, cette offensive démarre le 21 juillet. Et l’ennemi mobilise des troupes importantes, près de 10.000 hommes qui vont écraser le maquis du Vercors en quelques jours.
L’Alpe n°96 consacré au Vercors
Cet épisode marquant de l’Histoire du Vercors est à découvrir, parmi tant d’autres, dans le numéro 96 de l’Alpe. Le magazine des Editions Glénat consacre son dernier numéro à ce massif avec le sous-titre « Montagne en partage ». Disponible en librairie, chez certains marchands de journaux et en commande en ligne.
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