par Situé au cœur de Lhassa (Tibet), le temple de Jokhang est inscrit depuis 2000 au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. L’institution internationale a classé le temple en même temps que le Palais du Potala et le parc du Norbulingka : le tout sous la bannière « l’ensemble historique du palais du Potala ». Largement abîmé à l’époque de la Révolution Culturelle, le temple a depuis été largement restauré. Il abrite des centaines de statues très rares et des collections de rouleaux peints à la fragilité extrême. En février 2018, un incendie a rappelé la fragilité de l’édifice datant du VIIème siècle. Si l’omerta imposée par Pékin sur le sujet rend impossible d’évaluer les potentiels dégâts, le risque d’incendie semble avoir été pris au sérieux.
5,2 millions pour protéger le temple de Jokhang !
La presse étatique chinoise annonçait début mai le lancement d’un vaste projet de quelques 5.2 millions d’Euros. Objectif ? La protection du temple de Jokhang. Le projet compte plusieurs volets mais le chantier phare est la construction d’une réserve d’eau souterraine. Elle devrait permettre de lutter contre un éventuel incendie. « Notant que le site emblématique est situé dans la vieille ville de Lhassa, où la densité de population est élevée et la pression de l’eau est relativement faible, Jin Yongchun [Responsable du Département des Reliques culturelles de la Mairie de] a déclaré qu’ils avaient décidé de construire un étang souterrain anti-incendie à la périphérie du temple. ». CGTN explique (en anglais) que les autorités ont « redoublé d’efforts pour préserver et sauvegarder ce temple sacré » après l’incendie de 2018 « rapidement éteint »
Les journalistes occidentaux ne peuvent circuler librement au Tibet. Personne n’a aujourd’hui la certitude que l’incendie de 2018 n’a pas fait de plus graves dégâts.
Lire aussi : La Compagnie Tibet Airlines au secours du tourisme tibétain cet été !
Illustration Temple de Jokhang © DR
