par C’est une histoire qui a commencé en 2011 quand Fabrizia Derriard et Eric Fournier, respectivement maires de Courmayeur et Chamonix, ont entamé une longue procédure. L’objectif ? Obtenir le classement de l’alpinisme au Patrimoine Mondial de l’Humanité. C’est entre ces deux villes de montagne que l’alpinisme est né il y a près de 250 ans. L’annonce de cette longue procédure avait été faite lors de la clôture des 19ème Piolets d’Or en avril 2011, cérémonie récompensant les grandes réalisations en montagne et leurs participants.
L’alpinisme ou le Mont Blanc ?
Cette démarche qui vise au classement de la discipline sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité, est différente de celle qui souhaite faire classer le Massif du Mont Blanc sur la liste du Patrimoine Naturel. C’est encore une autre histoire, qui est loin d’aboutir puisqu’elle n’a commencé qu’en 2017 ! Elle a nécessité le travail conjoint des Français, des Italiens mais aussi des Suisses. Rien ne devrait être finalisé avant 2022.
Dans cette optique, les maires des deux cités alpines avaient mis en avant les valeurs véhiculées par l’alpinisme. Notamment de solidarité, de sociabilité et d’éthique environnementale. Et si le chemin vers l’UNESCO est long, cette pratique a d’ores et déjà été inscrite à l’inventaire français des biens culturels immatériels. L’alpinisme côtoie ainsi la lutte traditionnelle basque, les fêtes de Bayonne ou la fauconnerie française.
Peut-être pour 2019
Fin février, l’ambassadeur français à l’UNESCO, les maires de Chamonix et Courmayeur ont été reçu au Ministère de la Culture. A l’issue de cette réunion, le dépôt définitif du dossier de candidature a été validé. L’inscription pourrait intervenir en 2019.
Jusqu’à présent, les montagnes françaises se font assez discrètes dans l’inventaire du Patrimoine immatériel de l’UNESCO. Seules « les fêtes du feu du solstice d’été » sont classées. Cette tradition pyrénéenne a été inscrite en 2015.
Illustration Alpinisme UNESCO : Pixabay
