par L’hiver approche, certaines écoles organisent des classes de neige. Retour dans le passé pour voir à quoi ressemblait le début de cette aventure scolaire à la montagne.
C’est en février 1953 qu’a lieu la première classe de neige. Une école de Vanves en région parisienne part à La Féclaz en Savoie. Cette expérience est lancée par le docteur Max Fourestier qui propose un « mi-temps pédagogique et sportif », à la montagne. Ce célèbre médecin, très médiatique à l’époque, avait lui-même profité des bienfaits de la montagne. Il y séjournait quelques années plus tôt pour y guérir de la tuberculose. La pratique de la classe de neige va largement se répandre dans les années qui vont suivre.
Une baisse sensible des classes de neige
En 1965, ce sont plus de 35.000 élèves qui partent à la montagne préfigurant des générations entières d’enfants familiarisés avec le ski dans le cadre scolaire. Avec le temps, les classes de neige sont moins fréquentes et les professionnels du ski s’inquiètent : près de 30% de recul entre 2000 et 2010. Lorsqu’on apprenait à skier enfant, avec l’école, on était évidemment plus enclin à retourner skier plus tard en famille. Ces générations Classe de Neige disparaissent et toute une future clientèle avec.
Alors les politiques ne laissent pas tomber l’idée de redynamiser ces classes découvertes, handicapées par un coût important et des contraintes légales croissantes. A l’image du ministre de l’Education Nationale, Jean-Michel Blanquer, qui rappelait lors de cette rentrée : « il est indispensable de veiller à offrir à tous les enfants, où qu’ils habitent, une offre pédagogique la plus riche possible avec : l’apprentissage d’une langue vivante dès le primaire, des classes de neige, la possibilité de classes de découverte ».
Archive INA de cette 1ère classe de neige.
