Des médailles olympiques ont déjà couronnés de dignes représentants de l’alpinisme ?
L’alpinisme peut-il être considéré comme un sport traditionnel et faire l’objet de compétitions ? Les alpinistes peuvent-ils être en quête de prix, de récompenses, de médailles ? Le sujet revient régulièrement. Les Piolets d’Or, que l’on pourrait considérer comme le prix Nobel d’alpinisme, essuient souvent des critiques. Un récent article du New York Times relance le sujet, soulignant que ce type de prix peut favoriser la prise de risque des alpinistes.
Récemment, l’escalade a fait son entrée aux Jeux Olympiques. Mais qu’en est-il de l’alpinisme ?
L’alpinisme aux jeux Olympiques ?
Quelques éléments de réponses sont à trouver dans Une histoire de l’alpinisme, aux Editions Glénat. Dans cet ouvrage paru début décembre, le journaliste et guide de haute montagne Claude Gardien balaie l’histoire de la discipline de l’Antiquité à la réussite de Nims sans oxygène au K2 l’hiver dernier. Au passage, il évoque une période spéciale. Entre 1924 et 1936, le Comité Olympique attribuait régulièrement (à l’occasion des olympiades), une médaille à certains alpinistes. C’est ainsi que Pierre de Coubertin avait remis une médaille à l’équipe britannique de l’expédition à l’Everest de 1922. Une pratique qui a duré jusqu’en 1936 et les Jeux de Berlin.
Une histoire de l’alpinisme, Claude Gardien, Editions Glénat, 25 € | Disponible en librairie ou en commande en ligne ici !
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