Du côté du Mont Aspet, perdue sur les hauteurs de Luchon à près de 1.400 mètres d’altitude, une cabane. Au coeur des alpages des Pyrénées. Découverte par son père il y a bien longtemps, le géographe Olivier Garance y revient inlassablement. Ce n’est pas qu’un bâtiment spartiate entouré de montagnes, pour l’auteur c’est beaucoup plus. Un refuge, « son enfance », « un retour aux sources ». Car depuis toujours, Garance revient à sa cabane dès qu’il veut fuir son quotidien.
Un retour aux sources
Quand il vient jusqu’à la cabane, et ce n’est qu’au prix d’un réel effort, il est loin de tout. Loin des tumultes du monde, loin de la « séparation de ses parents » quand il était adolescent, proche des souvenirs d’une enfance heureuse, l’auteur revient à sa cabane. « Un endroit qui l’aidera à vivre ». Au-delà du magnifique massif de montagne qui accueille cette « échappée sauvage », Olivier Garance nous interroge sur notre place dans le monde. Il nous accueille dans sa cabane pour qu’on l’accompagne dans son retour aux sources. Un cheminement que tout un chacun peut faire dans son propre refuge, réel ou imaginaire. Un abri où l’on prend du recul, où l’on se ressource, où l’on réfléchit. Son refuge est sa cabane, au cœur des Pyrénées. Quel est le vôtre ?
Ce récit a été écrit avec l’ancienne journaliste Delphine Saubaber, Prix Albert Londres en 2010.
Ma Cabane, une échappée sauvage, Olivier Garance avec Delphine Saubaber, Editions L’Iconoclaste, 15 € | Commander ici !
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Illustration © L’Iconoclaste