Le 20 juin dernier sortait en librairie « Jacques Balmat, les ultimes traces d’un chercheur d’or », un récit signé par le guide de haute montagne et écrivain Daniel Grévoz. L’auteur a utilisé de précieux carnets, écrits par Jacques Balmat, que personne n’avait eu le courage d’explorer jusqu’alors. Ils permettaient pourtant de découvrir bien d’autres aspects de sa personnalité, et d’autres volets de son histoire.
Un récit inédit basé sur des carnets inexploités
On l’associe exclusivement à la première ascension du Mont Blanc. Une statue mythique le représente dans les rues de Chamonix, pointant du doigt ce sommet extraordinaire. Si c’est un événement central dans sa vie, il a pourtant bien d’autres choses à raconter.
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Prenons par exemple sa rencontre avec Alexandre Dumas, sur la fin de sa vie. Quand ce dernier arrive à Chamonix et demande à voir Balmat, il est pris pour Alexandra Balmat, un des fils exilé parti sans laisser de nouvelles. Une fois le malentendu dissipé, Balmat lui raconte en détails ses exploits et Dumas, fasciné, en fera mention dans ses Impressions de Voyage, publiées en 1833. Il écrit en parlant de Balmat : « Le brave homme crut que je me moquais de lui : il ne comprenait pas qu’il fût pour moi un être tout aussi extraordinaire que Colomb, qui trouva un monde ignoré, ou que Vasco, qui retrouva un monde perdu ».
Il est également question de sa quête inlassable de cristaux. Des fours à minéraux du Massif du Mont Blanc aux hypothétiques filons d’or qui le conduiront à la perte.
Jacques Balmat, les ultimes traces d’un chercheur d’or, Daniel Grévoz, Editions du Mont Blanc, 15.5€ | Commandez ici
Illustration : © Editions du Mont Blanc