par La neige s’est faite rare sur le Bhoutan cette année. Une anomalie climatique qui pourrait bien être un des avatars du réchauffement climatique. Certains y voient une conséquence indirecte de la pandémie. Explications.
Chaque année au mois de mars, une fête traditionnelle bouddhiste ponctue la vie des habitants du Bhoutan. Baptisée « Tshechu », cette célébration a lieu dans de nombreux endroits du pays. Le Tshechu de Paro et celui de Thimphou sont les plus significatifs. Ils rassemblent des milliers de personnes, venus de plusieurs régions. Ces rassemblements festifs sont évidemment problématiques en temps de pandémie.
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Bhoutan : Pas de tshechu, pas de neige ?
En 2020, à cause de la covid-19, ces fêtes se sont tenues à huis-clos, sans public. Ces manifestations, et notamment les célèbres danses masquées, sont supposées porter chance aux habitants, assurer de bonnes récoltes… « Il n’y a pas eu de chutes de neige dans la plupart des régions du pays cette année, mais les habitants de Paro pensent que cela pourrait être dû au fait que le Tshechu de Paro s’est tenu à huis clos l’année dernière » apprend-t-on dans un média bhoutanais (lien en anglais). Qui dit pas de neige, dit conséquences sur l’alimentation des nappes phréatiques, sur les récoltes,…
Pour éviter une deuxième année sans festivités traditionnelles, et de nouvelles conséquences néfastes (réelles ou supposées), une décision a été prise. Le Tshechu de Paro devrait désormais être diffusé à la télévision. Le Tshechu de Paro doit avoir lieu ce mercredi 24 mars.
Le Bhoutan, petit état de l’Himalaya, compte quelques 780.000 habitants. Plus des deux tiers sont bouddhistes. Le bouddhisme tantrique est d’ailleurs la religion d’Etat.
Illustrations Le Tshechu de Thimphou en 2014 © C.Fynn – CC BY-SA 3.0
