par Ces Guerriers de l’Himalaya ne sont armés que de piolets. Leur combat ? Le terrible hiver de l’Himalaya. Dans les années 1980, un groupe d’alpinistes va trouver le moyen de quitter la Pologne communiste pour filer réaliser des exploits sur les plus hauts sommets du monde. Véritable âge d’or de l’alpinisme polonais, cette période est racontée dans Les guerriers de l’Himalaya, un film signé Jerzy Porebski. En salles cet automne (7 octobre 2020).
10 sommets de plus de 8.000 gravis en hiver par des Polonais
En février 1980, les Polonais sont au sommet de l’Everest. C’est la première ascension hivernale d’un sommet de plus de 8.000 mètres, et c’est le plus haut d’entre eux. En 1984, ils récidivent sur le Manaslu. Puis sur le Dhaulagiri et le Cho Oyu en 1985. Le Kangchenjunga en 1986, l’Annapurna en 1987, le Lhotse en 1988. Les grands noms de l’époque sont là. Leszek Cichy, Jerzy Kukuczka, Maciej Berbeka, Krysztof Wielicki, et bien d’autres. Les Polonais se sont fait une véritable spécialité de l’himalayisme hivernal. Aujourd’hui, 10 des 13 sommets de plus de 8.000 gravis en hiver l’ont été par un ou plusieurs Polonais.
Les Guerriers de l’Himalaya primés à Ushuaïa et à Zakopane
Le réalisateur, Jerzy Porebski, est connu pour le film Kukuczka consacré à la légende de l’alpinisme polonais. Guerriers de l’Himalaya a reçu des récompenses dans plusieurs festivals. Notamment au Festival International du Cinéma de montagne d’Ushuaïa (Meilleur long-métrage).
Illustrations © Filigranowa
