La société Xelom vient de présenter sa dameuse 100% électrique et espère démarrer la production en série cette année.
Elle n’a intégré le groupe TechnoAlpin que fin 2022 mais la petite filiale Xelom vient de faire grand bruit dans l’univers des pistes de ski. Lors d’une conférence de presse cette semaine à Bolzano (Italie), elle a présenté un modèle de dameuse 100% électrique qui, sur le papier, offrirait des performances tout à fait significatives sur le terrain. « Ces dernières années, nous avons établi de nouvelles normes dans le domaine de l’enneigement artificiel. Avec Xelom, nous allons encore plus loin » a ainsi expliqué Erich Gummerer, directeur général de TechnoAlpin.
Durant l’hiver qui vient de se terminer, de « nombreux domaines skiables » ont pu tester cette machine et les « retours ont été très positifs » affirme-t-il. La production en série devrait commencer cette année, selon la presse italienne. Même si Xelom n’emploie pour l’instant que 27 personnes.
Deux heures de charge permettent de travailler près de 5 heures, promettent les concepteurs. Ils visent ici un point noir des engins électriques, qui jusqu’alors peinent à offrir les mêmes plages de fonctionnement que les modèles thermiques. Un vrai problème pour les opérateurs de domaines skiables.
La société Xelom a également mis au point d’autres véhicules tout-terrain électrique. Un destiné à l’exploitation minière, un autre pour l’agriculture (une faucheuse électrique adaptée aux pentes raides).
D’autres acteurs sur le marché du damage
En France, la compagnie CM-Dupon a vendu 8 dameuses électriques de présérie à la Compagnie des Alpes. Les grands acteurs du marché, Prinoth et Kassbohrer travaillent aussi à la mise au point de modèles électriques capables de remplacer des dameuses thermiques. Prinoth a déjà au catalogue sa Husky eMotion pour l’instant plutôt adaptée au damage des pistes de ski nordique.
Des réflexions souvent menées en parallèle du développement de prototypes à hydrogène. Depuis plusieurs années, les constructeurs travaillent à la mise au point de ces engins. Ils pourraient offrir des performances similaires aux thermiques mais posent de vrais défis notamment logistiques sur le stockage de l’hydrogène. Car à autonomie similaire, la consommation d’hydrogène est de 600 à 700 litres quand celle de gasoil se limite entre 300 et 350 litres.
Illustration © TechnoAlpin FB