par Quand Taos Ski Valley explique la prochaine mise en service d’une dameuse 100% électrique, l’annonce a de quoi réjouir les protecteurs de l’environnement. Mais à y regarder de plus près, ne s’agit-il pas plutôt d’un effet de communication ?
Dans un communiqué de presse, la station parle de « damage propre » avec une « dameuse 100% électrique ». Si l’engin existe bien (et sera livré en cours d’hiver prochain), son utilisation est encore à regarder de plus près. Contrairement à sa cousine diesel, la dameuse électrique n’est pas sans contraintes opérationnelles. Sa charge ne dure pas plus de 4 heures. Et les pentes les plus prononcées ne lui sont pas vraiment accessibles. Les stations qui l’ont déjà testée pensent la privilégier pour damer des pistes de ski de fond. Ou peut-être des chemins de randonnée.
Taos Ski Valley c’est surtout une flotte de 17 dameuses diesel. Elles fonctionnent en deux équipes de 17h à minuit puis de 1h à 8h du matin. Un rythme compliqué à tenir quand la batterie ne tient que 4 heures (dans des conditions bien précises). Même si ce n’est qu’un effet d’annonce, cet investissement est un engagement de la station du Nouveau Mexique en faveur de l’environnement parmi d’autres. Comme le fait que toute l’électricité de la station proviendra bientôt d’une coopérative solaire, qu’on n’y trouve plus de bouteilles en plastique ou qu’une bonne partie des déchets y est compostée.
L’engin en question est connu depuis 2019.
La dameuse hydrogène plutôt qu’électrique ?
Plusieurs tests de dameuses électriques ont eu lieu ces dernières années en Europe. Pour un déploiement en remplacement complet d’une flotte actuelle, les opérateurs européens ont préféré tabler sur le développement des dameuses à hydrogène. Meilleure autonomie et puissance comparable au diesel, ces engins pourraient véritablement permettre un « damage propre ». Soutenir les initiatives autour de la dameuse à hydrogène fait partie des éco-engagements des Domaines Skiables de France .
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