par La grève des pisteurs à Park City n’en finit pas de faire des vagues ! Depuis plusieurs jours, ils paralysent l’activité de cette fameuse station de ski.
Le cours de l’action de Vail Resorts, leader mondial de l’exploitation de domaines skiables, a chuté de près de 7% il y a quelques jours. En cause, une grève des pisteurs dans sa fameuse station de Park City pendant les fêtes de fin d’année. Dans cette station, les pisteurs sont payés 21 dollars de l’heure et réclament une augmentation à 23 dollars. Quelques années en arrière pourtant, le salaire horaire atteignait seulement 15 dollars. Ce que rappelle à l’envi le patron de la station, jusque dans les colonnes du New York Times. Sans souligner l’inflation galopante aux Etats-Unis et les efforts plus significatifs d’autres stations de la région. A Powder Mountain, on rémunère le même job à 26 dollars de l’heure. Dans le même temps, le prix du forfait journée à Park City est passé de moins de 200 dollars en 2019 à un maximum presque 350 dollars aujourd’hui.
200 pisteurs en grève, une première aux Etats-Unis
Près de 200 pisteurs étaient ainsi en grève le 27 décembre dernier, un phénomène assez rare pour être observé attentivement. Dans un pays où le droit de grève est loin d’être une évidence, les pisteurs de Park City sont pour la plupart membres d’un même syndicat. La caisse de grève, ouverte en ligne, totalise déjà plus de 250.000 dollars de dons. L’entreprise, elle, a le droit de remplacer les salariés grévistes. Elle va donc piocher dans ses autres stations de la région pour avoir un minimum de pisteurs sur le domaine de Park City.
Associée à un manque criant de neige, cette grève a largement pénalisé le fonctionnement de Park City pendant la très fréquentée période de fin d’année. Moins de 15% du domaine skiable était ouvert lors de cette semaine de haute saison, un peu plus désormais. Mais la grève et les négociations continuent.
Illustration © Park City Professional Ski Patrol Association
