par L’association Antivol 73 est née cet automne, elle cherche à faire reculer les nuisances subies par les riverains de l’aéroport de Chambéry.
L’aéroport de Chambéry est une infrastructure saisonnière, elle fonctionne en hiver quand les skieurs internationaux veulent rejoindre les pistes. Près de 250 saisonniers sont recrutés chaque hiver et près de 160.000 passagers transitent par la plateforme. Un tout petit pourcentage de la clientèle des stations savoyarde arrive donc par avion. Principalement depuis les îles britanniques et le nord de l’Europe. Et le trafic ne décline pas. La tendance est à revenir au niveau avant-covid, même si les records de fréquentation sont encore loin. Au plus fort de son activité, en 2008, l’aéroport comptait jusqu’à 270.000 passagers par an.
Avec des vols largement concentrés les week-ends, les nuisances sont bien là pour les riverains. L’Association Antivol 73, qui regroupe des riverains cherchant à lutter contre les nuisances sonores et la pollution de l’air, est née cet automne. Elle interroge la nécessité d’un tel aéroport, avec la proximité de ceux de Lyon et de Genève. « Nous subissons quotidiennement le bruit des avions, de jour et de plus en plus à des horaires matinaux et nocturnes. La qualité de l’air se dégrade, et nous ne voyons pas d’efforts significatifs de la part des autorités pour améliorer la situation » explique le collectif à l’origine de l’association.
Illustration © Florian Pépellin, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons
