par Au Népal comme au Pakistan, les prix des permis d’ascension s’envolent. Le gouvernement du Baltistan vient ainsi de faire bondir les prix pour les 8.000 du Karakoram.
En Himalaya comme au Karakoram, il faut un permis pour gravir les montagnes. Et bien souvent pour randonner à leurs pieds. Ces derniers mois, la tendance semble être à l’inflation sur leurs tarifs. L’augmentation des permis d’ascension au Népal pourrait ainsi devenir réalité dès l’an prochain. Le seul permis pour l’Everest, jusqu’alors à 11.000 dollars par grimpeur, devrait grimper à 15.000 dollars. Un nouveau prix qui ne devrait pas dissuader les prétendants au toit du monde mais alourdir quelque peu leur budget. Côté Tibet, les prix avaient déjà largement augmenté en 2019, de presque +40%.
C’est désormais au tour du Pakistan de revoir ses grilles de permis, pour les ascensions et les trekkings. Publiés le 5 septembre, ces prix font beaucoup réagir les acteurs locaux qui craignent un recul de la clientèle. On n’est donc pas à l’abri d’un retour en arrière des autorités. Mais à ce stade, les tarifs augmentent brutalement.
5.000 dollars au lieu de 1.700 pour le K2
Pour le plus connu de tous ses sommets, le K2, le tarif de 12.000 dollars valable pour un groupe de 7 grimpeurs va disparaitre. Il sera remplacé par un permis payé par chaque individu au prix de 5.000 dollars. Soit pour 7 personnes : 35.000 dollars. Un prix multiplié par 3. Les autres sommets sont également concernés par des augmentations du même type. Même les trekkings sont dans le viseur des autorités. Leur permis serait désormais de 300 dollars par personne entre avril et septembre. Et valable jusqu’à 6.500 mètres d’altitude, ce qui semble ouvrir la possibilité de pas mal d’ascensions avec un permis de trekking.
Illustration – grille permis ascension Pakistan © Government of Gilgit Baltistan
