Ce jeudi 18 novembre, les autorités françaises ont publié le protocole national à appliquer par les opérateurs de remontées mécaniques, dans les stations de ski. Si les principales mesures étaient déjà connues depuis plusieurs semaines, des détails sont désormais précisés.
Le port du masque et la distanciation
Le port du masque est désormais obligatoire au-delà de 11 ans et recommandé pour les 6-11 ans. C’est le cas sur les remontées mécaniques comme dans les files d’attente. Les remontées empruntées par un seul usager à la fois peuvent être des exceptions à la règle. C’est le cas de la plupart des téléskis par exemple. Concernant les télésièges, les télécabines ou téléphériques, pas de doute : masque obligatoire. Ce dernier doit être de catégorie 1 (certification AFNOR SPEC S76-001). Certains tours de cou sont homologués comme suffisamment filtrants et peuvent remplacer le traditionnel masque chirurgical. En dehors des remontées mécaniques, le masque n’a pas à être porté pendant la pratique du ski. Dans les files d’attente, les skieurs devront respecter la distanciation sociale entre groupes constitués.
Le pass sanitaire : son utilisation se précise !
Si les premières stations ont pu ouvrir leur domaine skiable sans recourir au contrôle du pass sanitaire, la donne pourrait vite changer. En effet, le seuil d’un taux d’incidence national de 200 a été fixé pour déclencher son utilisation. Si ce taux est resté plusieurs semaines à des niveaux très bas, il était dernièrement proche de 180 avec une tendance marquée à la hausse. L’atteinte du seuil est donc possible avant même les vacances de Noël. Selon Domaines Skiables de France (DSF), le « gouvernement s’est engagé à annoncer la mise en œuvre du passe sanitaire plusieurs jours à l’avance. L’annonce officielle sera faite au plus tard le mardi pour le samedi suivant. ». Dès lors, le pass pourra être contrôlé dans les espaces de vente, dans les cours de ski mais aussi sur les domaines skiables.
Ces mesures doivent permettre à la saison de se dérouler sans fermeture. Comme le conclut DSF, elles donnent « une visibilité appréciable aux pratiquants et aux professionnels ».
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