par Dans plusieurs stations des Etats-Unis, le ski de randonnée devient désormais payant. Une tendance initiée dès la saison dernière. Elle devrait continuer cet hiver avec de nouvelles stations qui vendront des forfaits dédiés.
Avec le développement du ski de randonnée et un nombre croissant de pratiquants, la station américaine d’Aspen a décidé de « gérer l’accès aux montagnes ». Dès cet hiver, les skieurs de rando devront donc s’acquitter d’un forfait de ski. Les pratiquants de raquettes et les randonneurs à pied sont également concernés. Valable toute la saison pour 69 dollars (environ 59 Euros), il deviendra indispensable pour tout pratiquant dans les 4 secteurs gérés par la station d’Aspen. Mais ce n’est pas tout, en plus du coût, de nouvelles règles viendront contraindre les aficionados du ski de randonnée. Des horaires pour accéder à certains itinéraires, des zones interdites selon la période… La station explique vouloir financer les coûts générés par ces pratiquants qui utilisent notamment les parkings et les infrastructures au pied des pistes. Certains profitent aussi des pistes damées sans avoir utilisé les remontées mécaniques.
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Le ski de randonnée payant : légal selon les autorités
Les pratiquants n’ont pas tardé à manifester leur désaccord avec une telle mesure. Arguant notamment que les opérateurs de la station ne sont pas supposés pouvoir faire payer l’accès à la nature. Les montagnes en question étant des terres publiques. La station se défend d’être en illégalité, soutenue par les autorités. Elle explique qu’elle fait payer les services associés, comme la surveillance des avalanches, les places de parking déneigées ou les toilettes à côté du parking. Le secours en montagne sera également en partie financé par ce nouveau forfait.
Cette pratique n’est pas nouvelle. D’autres stations américaines ont rendu le ski de randonnée payant. Copper Mountain ou Arapahoe Basin ont déjà commencé la saison dernière. Evidemment les skieurs ont toujours la possibilité de profiter des montagnes en dehors des périmètres gérés par les stations concernées. « Il y a des tonnes d’endroits gratuits où aller » a commenté un des responsables d’Aspen (lien en anglais).
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Une logique toute ampuantie par l’ultra capitalisme. On ne recule devant aucune bassesse pourvu qu’il y aie profit. C’est l’inverse de l’Allmannsratt nordique. C’est à vomir.