Les pistes suisses de Jura sur Léman annoncent leur ouverture, le parking côté français est à nouveau accessible. Une décision de justice casse ainsi la décision de la Préfecture du Jura.
Le tribunal administratif de Besançon avait été saisi suite à la fermeture par arrêté préfectoral de l’accès à un parking situé en France mais permettant d’accéder aux remontés mécaniques suisses. Par la décision française, la partie suisse du domaine transfrontalier ne pouvait donc fonctionner. Pour la Préfecture du Jura, ce parking était de nature à favoriser « la circulation du virus ». Le tribunal a finalement donné raison à l’exploitant, permettant la réouverture de ce parking de quelques 650 places, vital pour l’activité. Il cite notamment une « erreur d’appréciation commise par le Préfet du Jura ». Faute de stationnement, le fonctionnement du domaine skiable avait été très affecté, alors même que l’exploitant ne pouvait prétendre à des aides côté suisse, l’exploitation des domaines skiables n’ayant pas été suspendue dans le Canton en question.
Ouverture de Jura sur Léman notamment pout les skieurs locaux
Les skieurs peuvent désormais rejoindre les pistes suisses de « Jura sur Léman » y compris les skieurs français. Ceux qui résident dans un rayon de 30 kilomètres autour du parking ont même le droit de s’y rendre librement, de préférence avec un justificatif de domicile. « Au-delà de cette limite géographique, un test PCR négatif datant de moins de 72 heures sera exigé par la gendarmerie française pour les personnes de 11 ans et plus » précise la station. Les locaux ont donc le droit de rejoindre les pistes de la station.
Avec cette nouvelle règle, l’activité a pu reprendre. 8 remontées mécaniques et une petite vingtaine de pistes étaient ouvertes ces derniers jours. Les remontées mécaniques situées en France, elles, restent bel et bien à l’arrêt.
Illustrations © Jura sur Léman
J AI ENVIE DE DIRE MERCI ! A CE JUGE INDEPENDANT D AVOIR REMIS NOTRE GOUVERNEMENT A SA PLACE
Tout à fait d’accord
Malheureusement les français restent passifs devant cette dictature.
Qu’attendent les stations les restos et les spectacles assassinés pour ouvrir tous ensemble ?