par Dans un communiqué en date du 16 décembre 2020, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) donne des « conseils à la population et aux pouvoirs publics pour limiter les risques » cet hiver, notamment en matière de ski.
L’OMS rappelle le rôle important de certaines stations de ski dans le début de la pandémie. « Nous savons que les stations de ski ont joué un rôle majeur dans sa dispersion sur tout le territoire européen ». L’organisation précise cependant que « Ce n’est pas le fait de skier qui entraîne une propagation de la COVID-19. Mais bien les centres alpins très fréquentés ». Elle encourage les pays à limiter les rassemblements de masse en la matière. Notamment en intérieur, mais aussi dans les transports pour accéder à ces stations de ski.
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Quid de l’efficacité de la fermeture des pistes ?
A ce stade, la fermeture des domaines skiables en France, en Italie, en Allemagne et en Andorre limite de facto les risques. Les restrictions de déplacements en vigueur en Espagne et en Autriche complètent le dispositif. Néanmoins, dans le cas de la France, la fermeture des remontées mécaniques ne signifie pas l’absence de visiteurs. Ni de rassemblements potentiels. Ces derniers jours, plusieurs stations alpines ont noté un afflux inattendu de touristes. Le maire de Lans-en-Vercors a notamment tiré la sonnette d’alarme le week-end dernier. Dans sa station, le nombre de visiteurs équivalait à un week-end de février (sic), « Les gens sont là, agglutinés les uns sur les autres » expliquait-il dans un message à l’attention du Président de la République.
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