par Les stations de ski du groupe Vail Resorts ne proposeront plus de plans des pistes en version papier dès cet hiver, a annoncé le groupe. C’est une des mesures visant notamment à réduire les risques de propagation du covid-19, mais pas seulement.
S’il est certainement difficile d’imputer aux plans des pistes papier tout ou partie de la propagation du covid-19, leur disparition intervient en cette année bien particulière. Les plans sont désormais facilement accessibles sur les sites internet des stations, dans les applications mobiles de ces dernières, etc… Autant de supports digitaux qui encouragent les opérateurs à supprimer l’iconique plan des pistes papier. Economies de bouts de chandelles diront certains. Fin d’une époque diront d’autres. En attendant, les internautes sont nombreux à ne pas comprendre la finalité et à rappeler qu’il n’est pas toujours évident d’utiliser son téléphone mobile en skiant. En pleine tempête de neige, ou sur le télésiège, sort-on aussi facilement son téléphone de sa poche qu’un bout de papier ?
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La fin des plans des pistes papier, un engagement pour la planète
Le groupe Vail Resorts et ses 37 stations (majoritairement nord-américaines) se sont fixés de nombreux engagements en faveur d’un développement plus durable (lien en anglais) et de la protection de l’environnement. Supprimer les versions papiers de ses plans des pistes va dans le sens de réduire les déchets générés par les stations et de réduire l’utilisation de papier. Une décision qui intervient la même semaine que l’annonce par le géant suédois Ikea de la disparition d’un autre bout de papier iconique : le catalogue Ikea !
Aujourd’hui, les plans des pistes en papier tiennent bon en Europe. Certains sont même de véritables œuvres d’art. Pour autant, toutes les stations (ou presque) disposent désormais de leur application mobile permettant de consulter la fameuse carte. Alors, les stations européennes vont-elles suivre ?
Illustrations © DR
Voilà encore une mesure d’inspiration écologique qui au nom du dogme, se moque des conséquences pratiques. En cas de tempête de neige, de froid polaire (-25°C dans les Rocheuses n’est pas exceptionnel) et à l’inverse de grand soleil comment manipuler ou lire son écran de smartphone, enlever gants parfois en double couche pour tapoter sur l’écran ? Et si ces manipulations sont effectuées sur un télésiège, risque de semer le téléphone ou le gant.
A croire que ces décideurs n’ont jamais fait de ski sur un domaine inconnu