A l’étranger, les stations qui ouvrent réduisent parfois leurs capacités d’accueil. Le résultat ressemble parfois à une ruée des clients sur les rares forfaits à la vente. A Keystone, les forfaits de ski du premier week-end ont été vendus en 1 heure seulement.
La station américaine de Keystone a décidé d’ouvrir ses pistes début novembre. Par opposition à celles qui préfèrent patienter au vu de la situation sanitaire. Pour obtenir l’autorisation d’ouverture de la part de l’Etat, Keystone a dû réduire drastiquement son offre de forfaits. D’autant qu’en ouvrant seulement trois remontées mécaniques sur la vingtaine que compte la station, le terrain de jeu se trouve bien réduit.
Des milliers de skieurs en attente et qui repartent bredouilles
Une heure après l’ouverture à la réservation du premier week-end de ski de la saison, tous les forfaits étaient déjà vendus. La station ouvre progressivement les réservations pour les jours et les week-ends suivants. Jusqu’à 7.000 skieurs se seraient connectés simultanément au système (lien en anglais), occasionnant des délais parfois long pour arriver à réserver. Quand il restait des places.
La direction du groupe Vail Resorts, propriétaire de Keystone, espère que les conditions d’enneigement évolueront rapidement pour que les domaines skiables puissent ouvrir en totalité et les restrictions de capacité se voir réduites. L’idée est bien de réduire les difficultés des clients à obtenir des forfaits de ski.
Une capacité réduite durant le reste de la saison
Pour autant, les règles sanitaires qui doivent s’appliquer ne devraient pas permettre une capacité maximale. En effet, la distanciation sur les remontées mécaniques doit être respectée, ne permettant pas de « rentabiliser » le débit des remontées à 100%. « Aucun client ne devant se retrouver à proximité d’un skieur qui ne fait pas partie de son groupe sur un télésiège ou dans une télécabine ». Ce qui se traduit par une capacité réduite dans les cabines, sièges laissés libres sur les télésièges… Et donc, à fréquentation égale, de plus longues files d’attente qu’à l’accoutumée au pied des remontées. Ce que les autorités ne souhaitent pas non plus.
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